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AGO Jobs & HR
Retour à l'aperçu 23/05/2023

Le quiet quitting : comment l’éviter en tant qu’employeur ? 

Aller à l'extrême sur le lieu de travail et s'investir à 100 % dans son travail : les ‘Quiet quitters’ (ou démissionnaires silencieux) ne se sentent pas concernés. Ils ne font que le strict nécessaire au travail, rien de moins, mais surtout rien de plus. Cette nouvelle tendance inquiétante du travail signifie-t-elle qu'il est de plus en plus difficile de trouver des collaborateurs ambitieux ? Et que la productivité sur le lieu de travail se détériore de toute façon ? AGO répond aux questions principales sur le quiet quitting et propose des conseils pratiques.

Qu’est-ce que le quiet quitting ?

Contrairement à ce que le terme semble indiquer, il ne s'agit pas nécessairement de personnes qui sont sur le point de démissionner. Il s'agit plutôt de collaborateurs qui prennent consciemment leurs distances par rapport aux longues journées de travail et aux lourdes charges de travail. Ou alors, il s'agit de collègues qui font le strict minimum dans leur fonction. Il leur manque la volonté de faire plus ou mieux et d'assumer des responsabilités supplémentaires.

Comment reconnaître un quiet quitter ? 

Les quiet quitters ne se repèrent pas facilement. Ils respectent les accords, mais ne se sentent pas impliqués dans leur travail et dans l’entreprise. Lorsque des collègues restent plus longtemps pour respecter un délai, les quiet quitters partent tranquillement à la salle de sport. Ils font preuve de peu d'initiative, contribuent moins aux réunions, sont difficiles à joindre et ne s'engagent pas spontanément dans les team buildings..

Pourquoi les collaborateurs optent-ils pour le quiet quitting ? 

Cette tendance n’est pas le fruit du hasard. Une charge de travail élevée, des heures supplémentaires non rémunérées, des responsabilités supplémentaires non reconnues et une disponibilité permanente en ligne sont à l'origine d'un stress chronique, voire d'un burn out. La pandémie et l'augmentation du travail à domicile ont amené de nombreuses personnes à réfléchir à la manière dont les choses pourraient être différentes. La ‘hustle culture’ a cédé la place à une mentalité d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. La jeune génération de travailleurs choisit donc un emploi où elle organise son travail en fonction de sa vie et non l'inverse. Ces collaborateurs recherchent un environnement de travail qui leur permette de le faire et qui soit conforme à leurs valeurs et à leurs normes.

Quel est l'impact des quiet quitters sur le lieu de travail ? 

Les quiet quitters perturbent l'équilibre de votre équipe. Comme ils se limitent au strict nécessaire, le travail reste inachevé. Un travail que les collaborateurs étroitement impliqués dans l'entreprise doivent absorber. Cela crée une charge de travail inégale et des ressentiments ou des divisions au sein de l'équipe. En conséquence, le quiet quitting se traduit en fin de compte par une baisse de la productivité.

Le quiet quitting est-il courant ? 

Le quiet quitting passe généralement inaperçu, ce qui le rend difficilement mesurable. Le fait que cette tendance devienne virale sur TikTok est significatif. Les recherches confirment que le quiet quitting est particulièrement répandu chez les jeunes travailleurs. Dans une récente étude européenne, 40 % des travailleurs de moins de 30 ans interrogés ont déclaré faire le strict minimum lorsqu'ils ne sont plus ‘en phase’ avec l'entreprise. De plus, les chiffres belges sur la résiliation des contrats à durée indéterminée montrent que près de 40 % des moins de 25 ans démissionnent d'eux-mêmes. Que pouvez-vous faire en tant qu'entreprise ?

Comment lutter contre le quiet quitting ? 

  • Work overload : Vérifiez si ce que vous demandez à vos collaborateurs est faisable. Ont-ils suffisamment de temps et les compétences nécessaires pour accomplir ces tâches ? Si ce n'est pas le cas, cela crée de la frustration et provoque le quiet quitting. Cela ne signifie pas que les heures supplémentaires occasionnelles sont exclues. Celles-ci ne deviennent un problème que si elles constituent la routine quotidienne.
  • Safe space : Les gens n'osent pas toujours dire qu'ils sont surchargés de travail ou qu'ils ne voient plus l'intérêt de leur travail. Créez un espace sûr où il est possible d’en discuter. Saisissez les signaux à temps et examinez avec votre collaborateur ce qui le motive.
  • Workplace connection : Vos collaborateurs se sentent-ils liés à votre entreprise ? Et entre eux ? Assurez-vous qu'ils savent ce que vous représentez en tant qu'entreprise, ce à quoi vous travaillez et pourquoi. Laissez de la place aux histoires personnelles ou créez littéralement un espace où les collaborateurs entrent spontanément en contact les uns avec les autres.
  • Good job : Un collaborateur qui se sent sous-estimé sera moins performant. En montrant votre appréciation à vos collaborateurs, vous créez une atmosphère positive et ils se sentent à leur place. Un compliment sincère ou un avantage supplémentaire vous permettra d’aller loin.

Nice to have : Certains avantages permettent de maintenir la productivité de vos collaborateurs à un niveau élevé. Pensez à des jours de vacances supplémentaires, à une certaine flexibilité ou à des perspectives d’évolution au sein de l'entreprise.

Tous les collaborateurs qui surveillent leurs limites ne sont pas des quiet quitters, et il y a aussi beaucoup de (jeunes) personnes ambitieuses qui veulent se donner à fond. En fait, le quiet quitting est surtout le signe que quelque chose ne va pas. Soyez donc attentif à vos collaborateurs et à leurs besoins.

Vous cherchez un collaborateur qui se sentira comme un poisson dans l'eau dans de votre entreprise ?  AGO Jobs & HR se fera un plaisir de le chercher avec vous !